Première part de 60 pour cent pour les propulsions alternatives

Part de marché record

Première part de 60 pour cent pour les propulsions alternatives

2 octobre 2024 agvs-upsa.ch - La part des transmissions alternatives dans les voitures neuves en Suisse et dans la Principauté du Liechtenstein continue de progresser fortement. Pour la première fois après trois trimestres, la part de marché des véhicules hybrides et électriques atteint la barre des 60%. Malgré cette évolution, la situation générale du marché reste tendue, notamment en raison des conditions politiques incertaines qui suscitent des réticences chez les clients privés. Les ventes de voitures purement électriques sont particulièrement touchées et enregistrent un léger recul par rapport à l'année précédente. Formularbeginn



pd. La diffusion des voitures de tourisme neuves équipées d'un système de propulsion alternatif se poursuit en Suisse et dans la principauté du Liechtenstein. Pour la première fois, la part de marché des motorisations hybrides et électriques après trois trimestres atteint la barre des 60 %. Trois voitures neuves sur cinq, sur un total de 175'730 mises en circulation dans les deux pays depuis le début de l'année, ne sont donc pas ou pas uniquement propulsées par un moteur à essence ou diesel. Rien qu'en septembre dernier, la part de marché des véhicules alternatifs s'élevait à 65,7 %, soit près des deux tiers: sur les 20'155 voitures de tourisme neuves, 13'236 roulaient au moins partiellement à l'électricité. Quant au marché global, la situation insatisfaisante s'est poursuivie en septembre avec une baisse de 6,6 % par rapport au même mois de l'année précédente – la détérioration des conditions cadres politiques engendre une grande insécurité, en particulier chez les clients privés.

Les motorisations hybrides sont la nouvelle norme sur le marché automobile suisse. Cette tendance, qui se dessine depuis un certain temps déjà, semble se confirmer définitivement. 41,3 % des voitures neuves immatriculées depuis le début de l'année sont dotées d'un double moteur. Avec une part de marché globale constante de 8,6 %, les hybrides plug-in, qui peuvent être rechargées via le réseau électrique, représentent environ un cinquième de ce chiffre. La croissance se fait actuellement chez les tout hybrides et semi-hybrides, qui représentent 32,7 % des nouvelles immatriculations (+5,5 points de pourcentage par rapport à l'année précédente) et qui ont pris la place de la première propulsion avant les moteurs à essence (30,2 %). Le moteur diesel conserve ses fidèles et connaît une légère croissance à 9,8 % (+0,3).

Les voitures purement électriques atteignent une part de marché de 18,7 % avec 32'802 nouvelles immatriculations (-9,5 % par rapport à l'année dernière), soit un peu plus d'un point de moins qu'il y a un an. «La réticence à acheter des moteurs tout électriques, notamment chez les intéressés privés, est principalement due à la détérioration des conditions cadres politiques», commente le président d'Auto-Suisse, Peter Grünenfelder. «Cela entraîne à son tour des incertitudes, retarde les décisions d'investissement et fait vieillir le parc suisse de voitures de tourisme. En moyenne, nos voitures ont aujourd'hui plus de dix ans; au tournant du millénaire, la moyenne était encore de 7,4 ans.» Selon Grünenfelder, le choix sans cesse croissant de nouveaux modèles attrayants devrait toutefois stimuler la demande, tout comme les prévisions conjoncturelles positives de la Confédération pour 2025.

La recharge doit devenir plus simple et moins chère
La tâche souvent insurmontable pour les locataires d'obtenir une propre borne de recharge auprès de leur place de parc, notamment, constitue actuellement un obstacle majeur à la poursuite de la montée en puissance de l'électromobilité. En tant que directeur d'Auto-Suisse, Thomas Rücker l'entend dire régulièrement: «Un client réellement intéressé à acheter une voiture électrique qui ne peut pas installer de borne de recharge chez lui doit généralement renoncer à l'acquisition. Le rechargement pendant la nuit offre en effet les plus grands avantages en termes de coûts. Un tel non-achat est agaçant et frustrant pour lui, pour l'environnement, pour le vendeur et pour l'importateur, qui devra peut-être payer des sanctions CO2.»

Recharger un véhicule doit devenir plus facile que faire le plein d'essence, poursuit Thomas Rücker. Quant à l'avantage financier, il est souvent déjà un fait aujourd'hui. «Ce n'est que sur les bornes publiques que les prix ne sont généralement pas encore compétitifs, car il faut amortir leur construction. Mais la concurrence croissante sur le marché de la recharge rapide, qui se développe actuellement dans de nombreuses régions de Suisse, devrait faire baisser les prix. La recharge publique, qui prend de moins en moins de temps grâce aux progrès techniques, peut ainsi devenir une véritable alternative à la borne de recharge à domicile.»
 
Les chiffres en détail répertoriés par marques sont disponibles sous http://www.auto.swiss. Les évaluations d'Auto-Suisse se basent sur les enquêtes de la Confédération, les données peuvent être provisoires et non finalisées.
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