31 août 2023 agvs-upsa.ch – Le conseil personnalisé est-il encore demandé à l’heure des achats en ligne? Absolument. Une étude sur le comportement d’achat des voitures électriques le confirme: la marque perd de son importance, mais le conseil individuel est décisif et doit encore s’améliorer. Timothy Pfannkuchen


En ce qui concerne les voitures électriques, la clientèle est plus ouverte aux marques et à l’achat en ligne, mais le conseil est généralement dispensé de manière analogue dans les garages. Mais une étude estime qu’il y a là aussi un besoin d’amélioration. Photo: VW  

Mais rien ne change: c’est à cette formule que l’on peut raccourcir l’«étude EV Retail 2023» des analystes de marché d’Uscale de Stuttgart (D). Pour ce faire, 3200 acheteurs de voitures électriques (en cours d’achat ou conduisant déjà une voiture électrique) d’Allemagne, d’Autriche et de Suisse alémanique ont été interrogés en ligne. 

Selon l’étude, la marque automobile perd de son importance, seul un achat sur cinq porte sur la marque de moteurs à combustion qu’elle préférait auparavant (ce qui pourrait s’expliquer en partie par le fait que le choix de modèles électriques n’est pas encore si large). Selon l’étude, les critères évoluent également au cours de la prise de décision: au début, l’écologie, l’expérience de conduite et le prix sont au premier plan, mais au final, outre le prix et l’équipement, ce sont surtout l’autonomie, la puissance de recharge (c’est-à-dire la vitesse de recharge) et le design qui sont déterminants; le critère de la marque automobile est relégué au second plan. Le choix d’un modèle particulier repose avant tout sur des critères techniques. La réussite de Tesla s’explique par le fait que les voitures électriques américaines marquent des points sur des critères techniques pertinents. 
 

La branche automobile reste le premier lieu du conseil

Certes, les acheteurs d’appareils électriques sont très ouverts aux achats en ligne: 41 % préfèrent acheter au garage et seulement 9 % en ligne. Mais d’après l’étude, 50 % sont indécis. Mais surtout, avant d’acheter en ligne, il faut être conseillé – de manière analogique! «Même si l’achat en ligne gagne en importance, les distributeurs restent des conseillers déterminants dans la vente. La moitié des acheteurs en ligne s’en sont renseignés une à trois fois auprès du distributeur. Seuls 30 % d’entre eux ont renoncé à ce soutien.»
 

L’e-client critique le conseil

Selon l’étude, les personnes interrogées sont souvent déçues par le conseil dans le commerce automobile: si 44 % estiment que le conseil est «utile», 46 % seulement «partiellement utile» et désormais, «pas utile». C’est probablement aussi pour cette raison que d’autres sources sont de plus en plus consultées pour les voitures électriques: 68 % des personnes interrogées s’informent sur les réseaux sociaux et YouTube, 65 % sur les sites Internet des marques, 35 % sur le commerce automobile et les sites des garages et 34 % sur les portails comparatifs. 
 
Selon l’étude, il s’agit d’un «risque et opportunité» pour les marques et les représentations de marques: un conseil adéquat sur les critères mentionnés est encore plus important qu’auparavant. Quant aux clientes et clients électroniques, ils sont plus ouverts aux marques: deux acheteurs de véhicules électriques sur trois sont prêts pour les marques électroniques chinoises.