Étude sur les voitures électriques
La ministre des transports et de l’environnement Doris Leuthard est enchantée par sa nouvelle voiture de fonction, une Tesla S 85. Cependant, une étude réalisée en Amérique a réussi à la troubler : dans le bilan d’ensemble, les voitures électriques peuvent provoquer plus de dommages à l’homme qu’elles ne lui offrent d’avantages.
Son chauffeur, dit-elle, a sauté de joie. Elle-même rayonne sur la photo qui suit la remise des véhicules, comme si elle avait gagné au loto. Et la raison de cette joie a quatre roues, est exclusive et porte le nom de Tesla S 85. Il s’agit de la nouvelle voiture de fonction de la conseillère fédérale qui figure parmi les 700 Teslas de Suisse.
Il est évident que la plus haute responsable dans le domaine de l’énergie, de l’environnement et des transports de Suisse ne peut rouler en Hummer, même s’il serait vraisemblablement encore plus sûr qu’une Tesla. Mais celle qui prône le tournant énergétique sur le long terme doit montrer le bon exemple.
A première vue, cela a du sens : la consommation moyenne d’une Tesla modèle S se situe entre 17 et 23 kWh, ce qui correspond en moyenne à 2,2 litres d’essence. C’est une faible consommation pour un véhicule de 2,1 tonnes, qui, en l’espace de 5 secondes uniquement, est capable de passer de 0 à 100 km/h.
Cette histoire touchante présente malheureusement deux petits problèmes : tout d’abord, la Suisse, et ainsi la Tesla de la conseillère fédérale Doris Leuthard couvre, encore et toujours, plus d’un tiers de sa consommation avec du courant nucléaire. Ensuite, une étude récemment parue en Amérique démontre que les voitures électriques sont bien classées dans le bilan écologique uniquement lorsque le courant utilisé provient de ressources renouvelables. Actuellement, en Suisse, cette part est de 0,3 %.
Consultez la nouvelle étude sur l’impact des voitures électriques sur l’environnement ici.
Son chauffeur, dit-elle, a sauté de joie. Elle-même rayonne sur la photo qui suit la remise des véhicules, comme si elle avait gagné au loto. Et la raison de cette joie a quatre roues, est exclusive et porte le nom de Tesla S 85. Il s’agit de la nouvelle voiture de fonction de la conseillère fédérale qui figure parmi les 700 Teslas de Suisse.
Il est évident que la plus haute responsable dans le domaine de l’énergie, de l’environnement et des transports de Suisse ne peut rouler en Hummer, même s’il serait vraisemblablement encore plus sûr qu’une Tesla. Mais celle qui prône le tournant énergétique sur le long terme doit montrer le bon exemple.
A première vue, cela a du sens : la consommation moyenne d’une Tesla modèle S se situe entre 17 et 23 kWh, ce qui correspond en moyenne à 2,2 litres d’essence. C’est une faible consommation pour un véhicule de 2,1 tonnes, qui, en l’espace de 5 secondes uniquement, est capable de passer de 0 à 100 km/h.
Cette histoire touchante présente malheureusement deux petits problèmes : tout d’abord, la Suisse, et ainsi la Tesla de la conseillère fédérale Doris Leuthard couvre, encore et toujours, plus d’un tiers de sa consommation avec du courant nucléaire. Ensuite, une étude récemment parue en Amérique démontre que les voitures électriques sont bien classées dans le bilan écologique uniquement lorsque le courant utilisé provient de ressources renouvelables. Actuellement, en Suisse, cette part est de 0,3 %.
Consultez la nouvelle étude sur l’impact des voitures électriques sur l’environnement ici.