Checkbox: Concept de garage d’ESA
Checkbox : le nouveau concept de garage d’ESA L’accès à de nouveaux clients
Le garage Thommen s’est spécialisé dans les anciens modèles Volvo.
srh. Niklaus Huwyler pose devant le garage Thommen d’Ormalingen, l’air radieux. Non pas à cause du magnifique ciel bleu, ni de la non moins sensationnelle Volvo Amazon des années 60. « Lorsque nous avons élaboré le concept, c’est exactement comme ça que je m’imaginais un garage Checkbox », explique le responsable Concepts garages & fidélisation de la clientèle d’ESA. « Du point de vue architectural, ce garage est unique : il ressemble un peu à une box. C’est aussi une entreprise typique, avec deux professionnels très bien formés. »
Adrian Thommen, propriétaire du garage et partenaire Checkbox à partir du 1er juin, se réjouit de faire de la publicité pour une marque forte sur sa devanture. « Nous savons que bon nombre de clients viennent en premier chez nous dès lors qu’il s’agit de s’occuper de leur ancienne Volvo », déclare A. Thommen, qui possède lui-même dix Volvo de collection. « Mais un jour, un client venant récupérer sa Volvo a réalisé que pour faire réviser son Opel, il se rendait dans un autre garage. » En fait, il ne savait pas qu’A. Thommen et son collaborateur Ueli Hunziker proposaient également ce type de prestation. « Grâce à Checkbox, nous espérons convaincre nos clients que nous sommes en mesure d’effectuer des révisions et des réparations sur n’importe quelle voiture, quelle que soit la marque. »
Peu à peu vers son propre atelier
Cette passion pour la marque suédoise (et plus tard pour le pays lui-même) est née pendant son apprentissage. « J’ai effectué mes quatre ans d’apprentissage en tant que mécanicien automobile au garage Ernst Buser AG d’Ormalingen, un concessionnaire Volvo et Renault », explique A. Thommen. Il a ensuite travaillé dans différentes entreprises et pour diverses marques telles que Ford, Nissan ou Jeep avant de rejoindre le centre d’occasions du garage F. Niggli de Liestal. « Et puis, je me suis rendu compte que je voulais faire autre chose. Pendant trois ans, j’ai travaillé au service extérieur chez Allianz Assurances. »
Image gauche: Le travail administratif lui prenant de plus en plus de temps, Adrian Thommen a embauché un collaborateur.
Image droit: Ueli Hunziker a suivi une formation accélérée pour devenir mécatronicien automobile.
En 2010, Adrian décide de se mettre à son compte. « L’installation était déjà là et j’ai donc pu démarrer sans faire de gros investissements. Le bouche à oreille a rapidement fonctionné et l’atelier de Wittinsburg s’est révélé trop petit. » C’est ainsi que fin 2012, il a déménagé à Ormalingen où il a transformé un ancien atelier mécanique en garage automobile. La proximité géographique avec son ancienne entreprise d’apprentissage (toujours concessionnaire officiel de Volvo) n’est pas un problème : « Nous entretenons d’excellentes relations et avons régulièrement des échanges. »
Il se réjouit du taux d’utilisation de l’atelier. Seul le segment voitures d’occasion a connu un léger recul. « Au fil du temps, j’ai réalisé que je ne pouvais plus tout gérer tout seul : le téléphone, les visites des clients, les explications à donner, je ne faisais que ça », se souvient-il. Il a trouvé en Ueli Hunziker le collaborateur idéal. « Il a travaillé à la fabrique d’avions Pilatus puis a souhaité se recycler et a suivi une formation accélérée de mécatronicien. Il en est sorti premier de sa promotion », souligne A. Thommen non sans fierté.
Un rapport coûts-bénéfices évident grâce à Checkbox
Adrian est également fier de son petit atelier, juste derrière le Restaurant Altavilla. « Je suis parti de rien. Aussi, ai-je longtemps hésité avant de me décider pour un concept. » Sans compter que les offres proposées sur le marché ne lui convenaient pas. « Pour un petit garage comme le mien, le rapport coûts-bénéfices n’était pas intéressant. » Ce n’est que très récemment que le concept de garage est revenu d’actualité. « Deux tiers de nos clients ont des anciens modèles Volvo. Nous souhaitons aujourd’hui qu’ils nous confient également leurs autres véhicules. Nous proposons aussi bien les révisions que les réparations. C’est pourquoi ce concept est un complément intéressant », déclare A. Thommen.
La passion d’Adrian Thommen pour Volvo et la Suède est palpable dans l’atelier.
C’est pour des garages comme le sien qu’ESA a créé le concept Checkbox. « En tant que société coopérative, nous sommes tenus de proposer une solution à tous nos copropriétaires. Avec le concept Bosch, qui s’adresse plutôt à un segment premium et le Full-Service-concept « Le Garage », nous couvrons un vaste segment, mais pour les petits garages, il manquait une offre adaptée », explique Huwyler. « Nous avons vraiment ressenti ce besoin. » Et force est de constater que le retour suite au lancement au Salon de l’auto, est plutôt positif : « Nous tablons sur 25 voire 30 garages Checkbox avant la fin de l’année. Ce concept a suscité un énorme intérêt, notamment en Suisse romande. »
Adrian se réjouit déjà de son inscription et nous montre le système de visualisation qu’il a déjà reçu d’ESA. « Il y aura un grand panneau rouge, portant les inscriptions ‹ Checkbox › et ‹ Garage Thommen ›, ainsi qu’un panneau énumérant les cinq principaux services que nous proposons. Je vais l’installer à l’accueil ».
« Chez ESA, nous sommes engagés envers tous les copropriétaires. »
Monsieur Huwyler, pour quels types de garagistes les concepts de garage sont-ils le plus appropriés ?
Niklaus Huwyler : En fait, pour tous les garagistes ayant une compétence multimarques et qui souhaitent le faire savoir.
Sur quoi repose le concept Checkbox ?
En tant que société coopérative, ESA s’engage envers tous les copropriétaires, quelle que soit leur taille. Nous devons proposer des solutions pour tous les segments. Bon nombre de garages avaient ce besoin. C’est pourquoi nous avons créé un concept de garage adapté à chacun.
À qui s’adresse cette offre ?
Il est important pour nous que les garagistes Checkbox soient des professionnels bien formés dotés d’un atelier bien équipé. Le garage doit être ouvert tous les jours ouvrés. Le propriétaire doit également être un copropriétaire ESA. En résumé, il faut que ce soit un garage hautement professionnel.
Quelles évolutions avez-vous pu remarquer s’agissant des différents concepts ?
Il y a un changement structurel. Les marques resserrent leur offre et augmentent leurs exigences. Et de plus en plus de garagistes ne veulent plus ou ne peuvent plus répondre à ces exigences. En même temps, ils souhaitent se positionner autour d’une marque. L’ESA doit les aider à fournir des informations. Pour cela, il faut trouver un partenaire et dans le même temps, les garages peuvent conserver leur indépendance entrepreneuriale.
On constate de plus en plus que les garages possèdent à la fois une représentation de marque et un concept de garage…
C’est aussi ce que nous avons constaté. Les concessionnaires souhaitent avoir une deuxième activité afin d’augmenter le taux d’utilisation des garages. Ou bien il arrive parfois que la marque vende moins de voitures et dans ce cas, le garage souhaite maintenir le volume. Prendre une deuxième marque va devenir de plus en plus difficile et ce, également en raison des exigences des fabricants ou des importateurs.