La réparation est rentable
Traitement professionnel de bris de glace : La réparation est rentable
5 juin 2017 upsa-agvs.ch - Aucun sinistre ne fait davantage parler de lui dans la branche automobile suisse que le « bris de glace ». Quand il s’agit de décider du remplacement d’une vitre, différents intérêts et exigences se font face : ceux du propriétaire du véhicule, de l’assureur et de l’atelier.
mp. Chaque année, plus de 200’000 bris de glace sont réparés en Suisse. La plus grande partie de ces dommages est couverte par l’assurance casco partielle avec ou sans franchise, celle-ci allant de 200 à 300 francs en fonction du dommage. Alors que le remplacement d’un pare-brise peut vite se monter à 1000 francs, une réparation ne dépasse guère les 300 francs. Il est donc évident que les assureurs n’ont intérêt à faire remplacer une vitre qu’en cas d’absolue nécessité. En jetant un coup d’œil sur les évaluations correspondantes, on s’aperçoit que près d’un tiers des bris de glace peut être réparé. Le taux de réparations effectuées par les entreprises spécialisées dans le bris de glace s’élève à 35 pour cent et correspond donc parfaitement à cette évaluation. Le secteur classique de la réparation de véhicules n’affiche quant à lui qu’un taux de réparations de 3 pour cent. Mais à quoi est due cette grande différence et comment la réduire ?
En définitive, la réparation vaut la peine, même pour les garagistes.
Selon l’assurance impliquée, les spécialistes du bris de glace reçoivent un forfait s’élevant au montant total du bris de glace. Il est donc plus rentable de réparer si possible un dommage, car les coûts réels restent inférieurs au forfait. En cas de remplacement, la situation est différente : les coûts sont alors supérieurs au montant forfaitaire remboursé. Ce modèle ne peut donc fonctionner que si le rapport entre « bons » et « mauvais » bris de glace est équilibré. Il faut alors un nombre de mandats en conséquence. Pour un garagiste de taille moyenne, un tel modèle entraînerait une importante prise de risques.
Les attentes élevées des clients constituent un motif supplémentaire au faible taux de réparations réalisées en ateliers, puisque, bien souvent, la simple réparation ne suffit plus pour les satisfaire. Une réglementation de la police d’assurance pourrait être d’une grande aide à ce niveau en renonçant à la franchise en cas de réparation, alors qu’elle est due en cas de remplacement.
Les garagistes, des interlocuteurs compétents
Pouvant se concentrer sur un créneau unique, à savoir la réparation professionnelle de bris de glace, les spécialistes du vitrage présentent une structure de coûts plus avantageuse que celle des garagistes. Ils disposent en outre de la grandeur nécessaire pour bénéficier de conditions d’achat avantageuses et d’importantes campagnes publicitaires. Les garagistes ne peuvent donc que difficilement s’assurer une partie du marché du bris de glace. Ils disposent néanmoins d’un avantage essentiel : ils sont les spécialistes pour toutes les questions relatives à l’automobile ou au véhicule utilitaire et donc le premier interlocuteur pour les propriétaires de véhicules. Le client peut ainsi combiner la réparation de son bris de glace à d’autres travaux et n’est pas obligé de se rendre chez le spécialiste.
S’ils veulent un commerce qui marche dans le domaine du vitrage, les garagistes devraient à tout prix aborder le thème de la réparation de vitres avec leur client et l’informer de ses avantages en matière de coûts et de consommation de ressources. Le taux de réparations ayant largement augmenté, les assurances recommandent à nouveau les garagistes comme partenaires de confiance privilégiés.
Réparer au lieu de remplacer
Cela vaut aussi pour les garagistes : la réparation est rentable. Le remplacement d’un pare-brise rapporte certes trois à quatre fois plus qu’une réparation, mais en matière de rendement, la réparation de vitres marque des points. Avec une demi-heure de travail et de très faibles coûts de matériel, il s’élève à environ 200 francs. Le remplacement apporte un rendement d’environ 400 francs, mais il nécessite près de 2,5 heures de travail. Si cinq réparations sont effectuées dans le même laps de temps, le rendement s’élève alors à un total de 1000 francs.
Lors d’une réparation, il est important de respecter les règles d’espacement en vigueur (min. 6 cm d’écart du bord du pare-brise, impact plus petit qu’une pièce de cinq francs et situé en dehors du champ de vision). Tout comme le remplacement, la réparation doit être effectuée au sec, à température ambiante et sous une bonne lumière.
mp. Chaque année, plus de 200’000 bris de glace sont réparés en Suisse. La plus grande partie de ces dommages est couverte par l’assurance casco partielle avec ou sans franchise, celle-ci allant de 200 à 300 francs en fonction du dommage. Alors que le remplacement d’un pare-brise peut vite se monter à 1000 francs, une réparation ne dépasse guère les 300 francs. Il est donc évident que les assureurs n’ont intérêt à faire remplacer une vitre qu’en cas d’absolue nécessité. En jetant un coup d’œil sur les évaluations correspondantes, on s’aperçoit que près d’un tiers des bris de glace peut être réparé. Le taux de réparations effectuées par les entreprises spécialisées dans le bris de glace s’élève à 35 pour cent et correspond donc parfaitement à cette évaluation. Le secteur classique de la réparation de véhicules n’affiche quant à lui qu’un taux de réparations de 3 pour cent. Mais à quoi est due cette grande différence et comment la réduire ?
En définitive, la réparation vaut la peine, même pour les garagistes.
Selon l’assurance impliquée, les spécialistes du bris de glace reçoivent un forfait s’élevant au montant total du bris de glace. Il est donc plus rentable de réparer si possible un dommage, car les coûts réels restent inférieurs au forfait. En cas de remplacement, la situation est différente : les coûts sont alors supérieurs au montant forfaitaire remboursé. Ce modèle ne peut donc fonctionner que si le rapport entre « bons » et « mauvais » bris de glace est équilibré. Il faut alors un nombre de mandats en conséquence. Pour un garagiste de taille moyenne, un tel modèle entraînerait une importante prise de risques.
Les attentes élevées des clients constituent un motif supplémentaire au faible taux de réparations réalisées en ateliers, puisque, bien souvent, la simple réparation ne suffit plus pour les satisfaire. Une réglementation de la police d’assurance pourrait être d’une grande aide à ce niveau en renonçant à la franchise en cas de réparation, alors qu’elle est due en cas de remplacement.
Les garagistes, des interlocuteurs compétents
Pouvant se concentrer sur un créneau unique, à savoir la réparation professionnelle de bris de glace, les spécialistes du vitrage présentent une structure de coûts plus avantageuse que celle des garagistes. Ils disposent en outre de la grandeur nécessaire pour bénéficier de conditions d’achat avantageuses et d’importantes campagnes publicitaires. Les garagistes ne peuvent donc que difficilement s’assurer une partie du marché du bris de glace. Ils disposent néanmoins d’un avantage essentiel : ils sont les spécialistes pour toutes les questions relatives à l’automobile ou au véhicule utilitaire et donc le premier interlocuteur pour les propriétaires de véhicules. Le client peut ainsi combiner la réparation de son bris de glace à d’autres travaux et n’est pas obligé de se rendre chez le spécialiste.
S’ils veulent un commerce qui marche dans le domaine du vitrage, les garagistes devraient à tout prix aborder le thème de la réparation de vitres avec leur client et l’informer de ses avantages en matière de coûts et de consommation de ressources. Le taux de réparations ayant largement augmenté, les assurances recommandent à nouveau les garagistes comme partenaires de confiance privilégiés.
Réparer au lieu de remplacer
Cela vaut aussi pour les garagistes : la réparation est rentable. Le remplacement d’un pare-brise rapporte certes trois à quatre fois plus qu’une réparation, mais en matière de rendement, la réparation de vitres marque des points. Avec une demi-heure de travail et de très faibles coûts de matériel, il s’élève à environ 200 francs. Le remplacement apporte un rendement d’environ 400 francs, mais il nécessite près de 2,5 heures de travail. Si cinq réparations sont effectuées dans le même laps de temps, le rendement s’élève alors à un total de 1000 francs.
Lors d’une réparation, il est important de respecter les règles d’espacement en vigueur (min. 6 cm d’écart du bord du pare-brise, impact plus petit qu’une pièce de cinq francs et situé en dehors du champ de vision). Tout comme le remplacement, la réparation doit être effectuée au sec, à température ambiante et sous une bonne lumière.